Ah tiens, la chirurgie esthétique s’invite dans le débat entre la cigarette et le vapotage. Entre le tabac traditionnel et l’alternative du vapotage.
Disons le tout de suite, nous ne faisons pas ici la promotion du fait de vapoter au lieu de fumer des cigarettes, des cigarillos, des cigares et la pipe tant qu’on y est.
Non, nous voulons parler de cette étude canadienne qui fait parler d’elle : elle indique que la représentation des conséquences du tabac sur le bon déroulement d’une intervention de chirurgie esthétique et sur ses suites aurait eu un impact positif sur certaines personnes qui aujourd’hui ne fument plus et qui fumaient avant l’intervention.
Si on pousse la réflexion en biais, on pourrait donc suggérer qu’il y a la une occasion supplémentaire de parler des vertus du vapotage, au sens où ce serait soit un moyen de contourner la recommandation d’arrêter de fumer avant et après une opération, soit d’être un moyen « confortable » de parer aux effets du sevrage anticipé(manque, stress,agressivité…)
Bref, nous avons trouvé assez cocasse qu’une liposuccion ou un lifting des cuisses soit une méthode pour arrêter de fumer. C’est ce qui prouve que dans tous les débats modernes de santé, nous sommes dans un jeu de billard à plusieurs bandes. Parler de stopper le tabac pour éviter ses effets néfastes dans le cadre d’un bloc chirurgical fait réagir les adeptes du vapotage aussi.
Tout comme entre temps, cela peut éventuellement satisfaire l’intérêt de la chirurgie esthétique pour le commun des fumeurs qui sont souvent un des publics de cette pratique notamment ceux qui vont en Tunisie car ils ont moins de moyens.
Il serait intéressant de mettre en perspective l’étude pré citée avec des témoignages de chirurgiens esthétiques pour savoir si eux aussi ont des retours sur un arrêt de la cigarette à l’occasion de la préparation et de la réalisation d’une intervention.