Grâce à la science et le progrès des techniques médicinales, la femme n’a plus à s’inquiéter de la ménopause. Le tic-tac de l’horloge biologique devient de plus en plus lancinant à partir de la trentaine. Cette horloge biologique est régulée par l’hypothalamus qui fait varier les hormones dictant ainsi le désir de pouponner des enfants.
Que faire avant la ménopause ?
Entre 25 et 35 ans le corps de la femme est prêt pour accueillir un bébé. A partir de 36 et 37 ans le corps change, l’utérus de la femme commence à se préparer à la ménopause et les chances de le voir accueillir un fœtus s’amoindrissent de plus en plus rapidement. C’est pourquoi certaines femmes s’impatientent et commencent à chercher le partenaire qui sera disposé au même besoin qu’elle : fonder une famille.
Et si le bon partenaire n’est pas trouvé ? dans certains pays le don de sperme est commun et dès que la femme se sente prête pour devenir maman, elle peut s’adresser à cette technique et faire une fécondation in vitro. Par contre, pour des raisons culturelles et religieuses elle n’est pas pratiquée dans d’autres pays. Donc la solution intermédiaire qui peut satisfaire le plus grand nombre de personnes serait de congeler ses ovocytes. Que ce soit pour des raisons médicales ou sociétales, l’autoconservation des ovocytes est discutable sur le plan éthique.
La congélation des ovocytes est-ce une garantie maternité par la loi ?
L’autoconservation des ovocytes en attendant de trouver le partenaire idéal est désormais non admise par le comité consultatif national d’éthique. Ce dernier a été décrié par le collectif des médecins qui condamne cet avis. Ils proclament la liberté individuelle de conserver ou non ses ovocytes. Dans la même optique de pilules de contraception, la cryoconservation assure à la femme la liberté de choisir le bon moment pour enfanter sans être soumise à des pressions liés à son entourage n à son âge.
La législation a dit son dernier mot, cette pratique est désormais tolérée uniquement pour raison médicale. C’est-à-dire, si la patiente subit un traitement pouvant entrainer une stérilité ou pour tout autre raison médicale, elle est tout à fait acceptée.
Au cours d’une tentative de procréation médicalement assistée comme la fécondation in vitro en Tunisie, la congélation des ovocytes est une pratique répandue pur éviter de refaire une autre ponction si le premier essai a échoué.