Les dangers du surpoids sur la population

Selon certains constats, l’espérance de vie a rapidement augmenté. Il est même espéré que d’ici 2030, 20% de la population adulte des pays les plus développées sera âgée de plus de 65 ans. Par conséquent, Il a été observé que depuis l’année 2015, environ 2 personnes actives (âgées entre 15 et 65 ans) s’occupent d’une personne âgée inactive. Cependant, cette augmentation de l’espérance de vie, ne signifie pas nécessairement une augmentation d’années de vie saines. Il s’agit plutôt d’années supplémentaires de propension à des maladies chroniques.

 

 

L’association de ces données démographiques avec la sévérité accrues de l’obésité donnent une idée plus claire sur l’avenir pathologique non seulement des personnes âgées mais aussi de la plupart de la population.

La controverse

Nulle ne peut nier que l’excès de poids joue un rôle dans tant de maladies communes et mortelles. Par conséquent, le surpoids et l’obésité peuvent réduire des années de la vie d’une personne en surpoids et non seulement âgée. D’ailleurs, le taux de mortalité s’élève à deux et trois fois chez les personnes en surpoids ce qui correspond à 20% et 40% des taux de décès. De plus, il a été révélé que le risque de décès augmente en fonction du poids et de l’IMC de l’individu.

Le poids et la dépression

Hormis toutes les pathologies dues à l’obésité, des spécialistes de la psychiatrie générale ont révélé que le risque de dépression est 55% plus élevé chez les personnes obèses que les personnes de poids normal. D’où, l’exigence d’un éminent traitement de l’excès de masse grasse qui entraîne des conséquences néfastes pour la santé physique et morale.

 

 

Les facteurs psychologiques sont parfaitement plausibles. Dans la plupart des cultures, mince est égal à beau. Par ailleurs, l’excès de poids peut diminuer l’estime de soi et favoriser l’état dépressif chez ces personnes qui souffrent déjà de l’inconfort physique.

Dans ce contexte, le contraire n’est pas faux. Les personnes déprimées ont un risque de 58% plus élevé de devenir obèse. Cela est dû aux niveaux élevés de cortisol, l’hormone du stress cortisol. Un tel trouble hormonal peut altérer des substances dans les cellules adipeuses qui produisent une accumulation de graisse. De plus, le gain de poids s’aggrave avec la prise de médicaments destinés pour traiter la dépression.